Larguer les amarres
Prendre le large
Fuir les réalités
Et oublier.
Courir sans fin
Couper ses liens
N’être plus rien
Juste exister.
Un rêve
Qui s’achève
La nuit
Ma vie
Qui s’enfuit
Et ne revient plus jamais.
Un vieux blog, mis en sommeil, qui se réveille. Des gribouillages sur des bouts de papier.
mercredi 26 décembre 2007
jeudi 20 décembre 2007
Qui nous sommes
Tout le monde connaît tout le monde
Mais personne ne sait vraiment
Qui nous sommes
Personne ne peut plus lire
Cette détresse dans nos yeux
Tous ont peur de savoir
Ce reflet douloureux
Alors on reste seul, parfois
On se cache, tremblant, dans le noir
Puis à la lumière on sourira
On mentira très fort
Même si pas un jour ne se lève
Sans qu’on se demande
Qui nous sommes
Mais qui suis-je
Je ne suis personne
Personne devant moi
Mais je suis ma route
Mais qui es-tu
Celui qui pleure
Ou le bonheur
Mais tu es absent
Et qui sommes-nous
Quand nous sommes seuls
Juste deux yeux
Qui brillent dans le noir
Mais personne ne sait vraiment
Qui nous sommes
Personne ne peut plus lire
Cette détresse dans nos yeux
Tous ont peur de savoir
Ce reflet douloureux
Alors on reste seul, parfois
On se cache, tremblant, dans le noir
Puis à la lumière on sourira
On mentira très fort
Même si pas un jour ne se lève
Sans qu’on se demande
Qui nous sommes
Mais qui suis-je
Je ne suis personne
Personne devant moi
Mais je suis ma route
Mais qui es-tu
Celui qui pleure
Ou le bonheur
Mais tu es absent
Et qui sommes-nous
Quand nous sommes seuls
Juste deux yeux
Qui brillent dans le noir
mardi 18 décembre 2007
Un rêve étrange
Bercée tout contre toi
Je n’aspirais qu’à ça
Ton souffle chaud sur mon corps
Qui me brûle encore
Je me rappelle ton odeur
De ta peau la douceur
J’en frissonne de bonheur
Puis me rappelle mon erreur
Entre sourire et désarroi
La vérité s’abat sur moi
Ce n’était qu’un rêve étrange
D’une nuit avec toi mon ange
Ne me reste qu’à retourner
Dans les bras de Morphée
J’arrive, attends-moi
Je suis là
Je n’aspirais qu’à ça
Ton souffle chaud sur mon corps
Qui me brûle encore
Je me rappelle ton odeur
De ta peau la douceur
J’en frissonne de bonheur
Puis me rappelle mon erreur
Entre sourire et désarroi
La vérité s’abat sur moi
Ce n’était qu’un rêve étrange
D’une nuit avec toi mon ange
Ne me reste qu’à retourner
Dans les bras de Morphée
J’arrive, attends-moi
Je suis là
mercredi 5 décembre 2007
La Belle Au Bois Dormant
Celui-ci fait partie d'une série inspirée des contes de fées, transformés pour l'occasion en Contes de Faits
Si jeune elle a l’air
Si brisée que ça fait mal
Allongée là dans ce cercueil
Elle ne se réveillera pas
C’est l’amour qui l’a bouffée
C’est la vie qu’elle s’est ôtée
Pour cette poudre blanche inhalée
Petite junkie des Bois dorés
Son prince charmant
Un dealer de bas étage
Qu’elle aimait à sa façon
Tant qu’il lui préparait ses doses
Son château un squat miteux
Dont elle était la princesse adorée
Faut dire qu’elle baisait pour peu
Quelques euros, une seringue, un cachet
C’est l’amour qui l’a bouffée
C’est la vie qu’elle s’est ôtée
Pour cette poudre blanche inhalée
Petite junkie des Bois dorés
Elle est morte avant d’être vieille
Dans son grand sommeil elle a l’air si belle
Dans ce nouveau château en bois d’ébène
Entre quatre planches maintenant elle règne
Petite junkie overdosée
Si jeune elle a l’air
Si brisée que ça fait mal
Allongée là dans ce cercueil
Elle ne se réveillera pas
C’est l’amour qui l’a bouffée
C’est la vie qu’elle s’est ôtée
Pour cette poudre blanche inhalée
Petite junkie des Bois dorés
Son prince charmant
Un dealer de bas étage
Qu’elle aimait à sa façon
Tant qu’il lui préparait ses doses
Son château un squat miteux
Dont elle était la princesse adorée
Faut dire qu’elle baisait pour peu
Quelques euros, une seringue, un cachet
C’est l’amour qui l’a bouffée
C’est la vie qu’elle s’est ôtée
Pour cette poudre blanche inhalée
Petite junkie des Bois dorés
Elle est morte avant d’être vieille
Dans son grand sommeil elle a l’air si belle
Dans ce nouveau château en bois d’ébène
Entre quatre planches maintenant elle règne
Petite junkie overdosée
lundi 3 décembre 2007
L'amante religieuse
D’abord j’ai prié
Pour supplier
Je t’ai appelé
Et espéré
Ton souffle d’encens m’envoûte
Mes lèvres en un calice ta saveur goûtent
L’ivresse qui me vient me déroute
Puis j’ai prié
Pour réclamer
L’éternité
A tes côtés
J’ai mangé ton corps au parfum d’homme
En pécheresse j’ai croqué ta pomme
J’ai frissonné du divin de son arôme
Et j’ai prié
Pour remercier
Du feu sacré
De tes baisers
J’ai péché
Sans regret
Mais j’ai péché
Avec piété
J’ai fait de notre amour un dieu
Sans cesse à honorer
Je suis prêtresse
Et maîtresse
Amante religieuse s’il en est
(Note : texte rédigé d'après un thème des Impromptus Littéraires)
Pour supplier
Je t’ai appelé
Et espéré
Ton souffle d’encens m’envoûte
Mes lèvres en un calice ta saveur goûtent
L’ivresse qui me vient me déroute
Puis j’ai prié
Pour réclamer
L’éternité
A tes côtés
J’ai mangé ton corps au parfum d’homme
En pécheresse j’ai croqué ta pomme
J’ai frissonné du divin de son arôme
Et j’ai prié
Pour remercier
Du feu sacré
De tes baisers
J’ai péché
Sans regret
Mais j’ai péché
Avec piété
J’ai fait de notre amour un dieu
Sans cesse à honorer
Je suis prêtresse
Et maîtresse
Amante religieuse s’il en est
(Note : texte rédigé d'après un thème des Impromptus Littéraires)
samedi 1 décembre 2007
Sans titre
Vas-y crache ta haine
Libère ton venin
Puisque je ne peux rien faire
Pour soulager ton chagrin
Vomis tous tes maux
Epuise tous les mots
De ton vocabulaire
Pour calmer ta colère
Face à l’injustice
Dont tu es victime
Puisque c’est ton fils
Qui a marché sur cette mine
Les bombes qui explosent
Font toujours moins de bruit
Que tes larmes qui arrosent
Son petit corps rougi
Mais la force du coeur
Aura plus de puissance
Que cette foutue violence
Si on la crie en accord
Tu as perdu un fils
J’ai perdu un frère
Enrôlé par bêtise
Dans cette maudite guerre
Et le sang jaillira
Et nous pleurerons
Cet homme qui mourra
Au nom de la nation
Pourquoi faire la guerre
Au nom de la paix ?
Illogisme sévère
De l’humanité
Car ils ont beau jeu
Nos grands dirigeants
De faire mourir ceux
Dont ils ignorent le nom
Mais quand ils tiennent une arme
C’est pour tirer un faon
En oubliant que nos enfants
Se font arracher l’âme
Sous des cieux de sang
Et nos yeux se mêlent de larmes
Et la boue englue les leurs
Et nos coeurs l’unisson
S’arrêteront de battre à cause de la nation
Mais quand finira tout ça ?
Il faudrait leur faire comprendre
Il faudrait leur dire
D’être un peu plus tendres
De nous faire revivre
Et le pouvoir des larmes
Touchera les insensibles
Comme cette balle, la dernière
Atteindra le coeur d’un frère…
En plein dans la cible.
Libère ton venin
Puisque je ne peux rien faire
Pour soulager ton chagrin
Vomis tous tes maux
Epuise tous les mots
De ton vocabulaire
Pour calmer ta colère
Face à l’injustice
Dont tu es victime
Puisque c’est ton fils
Qui a marché sur cette mine
Les bombes qui explosent
Font toujours moins de bruit
Que tes larmes qui arrosent
Son petit corps rougi
Mais la force du coeur
Aura plus de puissance
Que cette foutue violence
Si on la crie en accord
Tu as perdu un fils
J’ai perdu un frère
Enrôlé par bêtise
Dans cette maudite guerre
Et le sang jaillira
Et nous pleurerons
Cet homme qui mourra
Au nom de la nation
Pourquoi faire la guerre
Au nom de la paix ?
Illogisme sévère
De l’humanité
Car ils ont beau jeu
Nos grands dirigeants
De faire mourir ceux
Dont ils ignorent le nom
Mais quand ils tiennent une arme
C’est pour tirer un faon
En oubliant que nos enfants
Se font arracher l’âme
Sous des cieux de sang
Et nos yeux se mêlent de larmes
Et la boue englue les leurs
Et nos coeurs l’unisson
S’arrêteront de battre à cause de la nation
Mais quand finira tout ça ?
Il faudrait leur faire comprendre
Il faudrait leur dire
D’être un peu plus tendres
De nous faire revivre
Et le pouvoir des larmes
Touchera les insensibles
Comme cette balle, la dernière
Atteindra le coeur d’un frère…
En plein dans la cible.
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