Je me sens bien dans tes silences
Je me sens bien dans tes soupirs
Face à toi je suis sans défense
Et cette pensée me fait sourire
Quand je vois dans tes yeux
Ta douceur, ton velours
Je m’étonne un peu
Que ta main ne me parcoure
Et je me prends à rêver
Que tu es à mes côtés
Et je guette malgré moi
Le contact de tes bras
Tu es la bulle d’espoir
Qui me tient éveillée, tard le soir
J’attends le moment où mon rêve
Fleurira à tes lèvres
Un vieux blog, mis en sommeil, qui se réveille. Des gribouillages sur des bouts de papier.
dimanche 29 juin 2008
mercredi 4 juin 2008
Le gala
La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée. Ce silence rendait Suzanne nerveuse, et elle jetait des regards éperdus aux quatre coins de la salle en tirant frénétiquement sur son fume-cigarette.
Ce soir, celui du grand gala annuel de charité organisé par les De Graef, la mort avait frappé.
La réception se déroulait agréablement, et Suzanne, lassée de toutes ces simagrées, se laissait doucement bercer par la mélodie composée du brouhaha des conversations et le tintement des verres.
Tout avait basculé quand les trois coups de feu avaient retenti, en provenance du jardin. Le silence s’était alors brutalement fait dans la pièce, tandis que certains partaient en courant en direction de l’arrière de la maison.
On avait trouvé Hugo Meyer gisant, face retounée, dans la piscine, son sang teintant déjà l’eau chlorée d’un rouge de plus en plus sombre.
L’agent de sécurité à l’entrée de la propriété avait appelé la police, et les invités étaient maintenant confinés dans la bibliothèque, attendant l’inspecteur.
Appuyée au marbre de la cheminée, Suzanne savait. Elle savait que le meurtrier se cachait là, parmi tous ces riches héritiers, ces gens de la haute. Derrière les airs abasourdis et les regards creux, il y avait un assassin.
L’inspecteur pénétra dans la pièce, accompagné de quelques policiers. Suzanne sursauta comme les autres quand la porte claqua derrière eux, rompant le calme apparent qui régnait dans la pièce.
Ce soir, celui du grand gala annuel de charité organisé par les De Graef, la mort avait frappé.
La réception se déroulait agréablement, et Suzanne, lassée de toutes ces simagrées, se laissait doucement bercer par la mélodie composée du brouhaha des conversations et le tintement des verres.
Tout avait basculé quand les trois coups de feu avaient retenti, en provenance du jardin. Le silence s’était alors brutalement fait dans la pièce, tandis que certains partaient en courant en direction de l’arrière de la maison.
On avait trouvé Hugo Meyer gisant, face retounée, dans la piscine, son sang teintant déjà l’eau chlorée d’un rouge de plus en plus sombre.
L’agent de sécurité à l’entrée de la propriété avait appelé la police, et les invités étaient maintenant confinés dans la bibliothèque, attendant l’inspecteur.
Appuyée au marbre de la cheminée, Suzanne savait. Elle savait que le meurtrier se cachait là, parmi tous ces riches héritiers, ces gens de la haute. Derrière les airs abasourdis et les regards creux, il y avait un assassin.
L’inspecteur pénétra dans la pièce, accompagné de quelques policiers. Suzanne sursauta comme les autres quand la porte claqua derrière eux, rompant le calme apparent qui régnait dans la pièce.
Faire sourire le Général
Pour se moquer de mon père, ma mère l’appelait “général”. Il avait reçu une éducation militaire étant enfant, de laquelle il avait gardé une certaine rigidité. Alors maman nous faisait mettre au garde-à-vous, et nous trottions autour de lui en cadence, ce qui le faisait rire aux éclats.
Quand j’ai eu 12 ans, maman est morte, et papa a cessé de rire. Il est devenu absent de ma vie, absent de sa vie, un fantôme sans couleur.
Ca fait quinze ans maintenant. Aujourd’hui, j’ai quelque chose à lui annoncer. La famille va s’agrandir. J’ai le fol espoir que cette nouvelle fera au moins sourire le général.
(thème des Impromptus Littéraires)
Quand j’ai eu 12 ans, maman est morte, et papa a cessé de rire. Il est devenu absent de ma vie, absent de sa vie, un fantôme sans couleur.
Ca fait quinze ans maintenant. Aujourd’hui, j’ai quelque chose à lui annoncer. La famille va s’agrandir. J’ai le fol espoir que cette nouvelle fera au moins sourire le général.
(thème des Impromptus Littéraires)
lundi 2 juin 2008
Comme des rois
Pour Nina
Tu m'as dit
"Tu verras
Toi et moi ça sera bien
On sera
Des rois, des héros, des pachas
Je t'offrirai
Le resto, le chinois, l'italien
Des bijoux, des fleurs, des chocolats
Avec moi
Tu auras tout ce que tu souhaiteras
Je te décrocherai la lune, les étoiles, le soleil pourquoi pas"
Je t'ai dit
"Tu verras
Toi et moi ça sera bien
Tu seras
Mon roi, mon héros, mon pacha
Je te préparerai
Un gâteau avec moi dedans
On fêtera
Noël, le Jour de l'An
Pâques et ton anniversaire
Tout ça en même temps"
Et je t'ai suivi
Et nous sommes partis
La main dans la main
Les yeux dans les yeux
Comme deux amoureux
On a vécu
Sur tous les continents
On a été
Des rois, des héros, des pachas
Comme deux amoureux
Comme deux amoureux
Comme deux amoureux
Comme deux amoureux
Tu m'as dit
"Tu verras
Toi et moi ça sera bien
On sera
Des rois, des héros, des pachas
Je t'offrirai
Le resto, le chinois, l'italien
Des bijoux, des fleurs, des chocolats
Avec moi
Tu auras tout ce que tu souhaiteras
Je te décrocherai la lune, les étoiles, le soleil pourquoi pas"
Je t'ai dit
"Tu verras
Toi et moi ça sera bien
Tu seras
Mon roi, mon héros, mon pacha
Je te préparerai
Un gâteau avec moi dedans
On fêtera
Noël, le Jour de l'An
Pâques et ton anniversaire
Tout ça en même temps"
Et je t'ai suivi
Et nous sommes partis
La main dans la main
Les yeux dans les yeux
Comme deux amoureux
On a vécu
Sur tous les continents
On a été
Des rois, des héros, des pachas
Comme deux amoureux
Comme deux amoureux
Comme deux amoureux
Comme deux amoureux
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