De tempêtes en naufrages
Souvent j’ai navigué
Sur des mers âpres et sauvages
Des océans mauvais
Perdant chaque fois l’espoir
De poser un jour le pied
Sur de plus sûrs territoires
Aux parfums apaisés
Lors, tu m’es apparu
Me guidant tel un phare
Ton cœur vers le mien tendu
M’extirpant du cauchemar
J’ai goûté enfin au repos tranquille
Des eaux douces de ton amour rassurant
Mon âme tourmentée ayant trouvé asile
Au creux de tes bras aimants
Mais parfois encore, juste pour le frisson
Je souffle, je m’agite et j’enrage
Entretenant le feu de la passion
Dans le plaisir brûlant de l’orage
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