Nous n'avons jamais su vraiment ce que tu pensais
sur plein de choses pourtant essentielles.
Tu ne parlais jamais de Dieu,
mais tu allais à l'église de temps en temps
pour dire adieu à tes amis quand ils mourraient,
pour partager la joie de ceux qui se mariaient,
pour accueillir les enfants de la famille ou des amis
quand on les baptisait
et pour les entourer plus tard
quand ils faisaient leur première communion.
Aujourd'hui, nous tes proches nous te disons adieu,
nous espérons que silencieusement tu as rejoint
ceux que tu aimais,
ceux dont tu avais partagé le travail, les soucis,
ceux que tu avais aidé ou qui t'avaient rendu service.
Demain, nous aussi nous partirons
sans avoir terminé notre travail,
nous laisserons sans doute des choses à faire,
nous abandonnerons nos travaux entrepris
que d'autres, à notre place poursuivront.
Mais ce jour-là nous espérons te retrouver, nous viendrons, silencieusement nous asseoir auprs de toi dans la maison de Dieu.
Ce texte n'est pas de moi, c'est celui que j'ai lu à l'enterrement de mon grand-père, et c'était important pour moi qu'il figure ici.
Un vieux blog, mis en sommeil, qui se réveille. Des gribouillages sur des bouts de papier.
dimanche 17 février 2008
lundi 11 février 2008
Et moi je reste
Aujourd’hui tu es partie
Ne me reste qu’un trou béant
Un vide dans le cœur
Et l’angoisse de l’avenir
Avant toi je me croyais faible
Tu m’as redonné la joie de vivre
Comment alors vais-je survivre
Alors que j’ai perdu ma lumière ?
Les jours me semblent une éternité
Ton absence est si présente
Que son bruit couvre mes larmes
Alors tu ne m’entends pas
Dans l’écho de ma solitude
Je peux voir mon reflet
Je ne sais plus sourire
Du mal à respirer
Les yeux me piquent
Mes bras se resserrent autour de mes genoux
Et je t’attends, ainsi prostrée
Le moindre mouvement peut disperser
Les souvenirs de ta gaieté
Qui me maintiennent en vie
Ne me reste qu’un trou béant
Un vide dans le cœur
Et l’angoisse de l’avenir
Avant toi je me croyais faible
Tu m’as redonné la joie de vivre
Comment alors vais-je survivre
Alors que j’ai perdu ma lumière ?
Les jours me semblent une éternité
Ton absence est si présente
Que son bruit couvre mes larmes
Alors tu ne m’entends pas
Dans l’écho de ma solitude
Je peux voir mon reflet
Je ne sais plus sourire
Du mal à respirer
Les yeux me piquent
Mes bras se resserrent autour de mes genoux
Et je t’attends, ainsi prostrée
Le moindre mouvement peut disperser
Les souvenirs de ta gaieté
Qui me maintiennent en vie
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