Regret
Ne pas dire tout ce qu'on voudrait
Partir sans se retourner
Se taire, ne plus jamais parler
Tenter en vain de t'oublier
S'en vouloir et pleurer
Regret
Comme un désir inachevé
Un souvenir un peu taché
Les larmes que tu n'as pas essuyées
Ces cris que je ne cesse d'étouffer
Le flottement d'un dernier baiser
Regret
Un vieux blog, mis en sommeil, qui se réveille. Des gribouillages sur des bouts de papier.
jeudi 22 mai 2008
dimanche 18 mai 2008
Décalage horaire
C’est quand ton corps fourbu s’étend sur le matelas
Que mon réveil sonne, c’est le matin
Et quand je rentre le soir, épuisée, harassée
Tu n’es pas là pour m’enlacer
Toi + moi
Ce n’est pas nous
Je suis ici, tu es là-bas
Ce monde est fou
Je n’ai qu’à fermer les yeux pour voir ton visage
Rien n’est plus douloureux que ce mirage
J’enfile ta chemise, me serre contre toi
Je te parle et te souris, mais tu ne réponds pas
Toi + moi
Ce n’est pas nous
Je suis ici, tu es là-bas
Ce monde est fou
Tant de distance me rend amère
Plus le temps passe, plus je m’y perds
Toi si loin, tu ne peux rien y faire
Effacerons-nous un jour ce décalage horaire ?
Ce texte a été écrit pour une consigne des Impromptus Littéraires. Je tiens à remercier Joye qui m'a fait l'honneur et l'agréable surprise de mettre mes mots en musique.
Que mon réveil sonne, c’est le matin
Et quand je rentre le soir, épuisée, harassée
Tu n’es pas là pour m’enlacer
Toi + moi
Ce n’est pas nous
Je suis ici, tu es là-bas
Ce monde est fou
Je n’ai qu’à fermer les yeux pour voir ton visage
Rien n’est plus douloureux que ce mirage
J’enfile ta chemise, me serre contre toi
Je te parle et te souris, mais tu ne réponds pas
Toi + moi
Ce n’est pas nous
Je suis ici, tu es là-bas
Ce monde est fou
Tant de distance me rend amère
Plus le temps passe, plus je m’y perds
Toi si loin, tu ne peux rien y faire
Effacerons-nous un jour ce décalage horaire ?
Ce texte a été écrit pour une consigne des Impromptus Littéraires. Je tiens à remercier Joye qui m'a fait l'honneur et l'agréable surprise de mettre mes mots en musique.
mercredi 7 mai 2008
Le dragon
La nuit où j’ai volé sur le dos du dragon, j’ai cru que je n’y survivrais pas. Au contact de sa peau froide et écaillée, je sentais sa magie envahir mon esprit. Je connaissais les dangers, j’avais entendu, plus jeune, des histoires sur ces hommes-dragons, ceux qui n’en étaient pas revenus, les sans-âme. Je n’y croyais pas. D’ailleurs, je ne croyais même pas aux dragons.
C’était avant. Avant de pénétrer dans le Jardin des Anciens, d’y découvrir ces étranges sculptures, ces statues monumentales. J’en avais escaladé une, juste comme ça, pour voir. C’est alors que... Je ne me rappelle plus... Tout se brouille, je sens que... Oui, elle m’avait parlé. Cette femme, magnifique. Elle était grande, si fine. Je la distinguais à peine, nimbée de lumière, mais je me rappelle encore la sensualité de ses cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules. Elle m’avait tendu la main, m’invitant à la suivre. Elle était si... Non, c’était lui. C’était le dragon, qui me parlait, qui brouillait mon esprit et emmêlait mes sens... Et il s’était envolé, m’obligeant à m’agripper pour ne pas tomber. Et j’en étais là.
Je ne sais plus où je voulais en venir... Ah oui, cette nuit-là donc. A vrai dire, je ne me rappelle plus de cette nuit-là. Je n’ai que des bribes de souvenirs, comme des grains de sable qui s’écoulent entre mes doigts sans que je puisse les retenir. Tout ce que je sais, c’est que je me suis éveillé le lendemain à 10 000 lieues de là, échoué sur un rivage désert.
— Tu racontes n’importe quoi, papy ! Ca existe pas les dragons !
— Ah oui ? Approche donc. Regarde mes yeux, regarde-les bien...
A lire : Les Aventuriers de la Mer et l'Assassin Royal, deux sagas de Robin Hobb (heroïc-fantasy)
C’était avant. Avant de pénétrer dans le Jardin des Anciens, d’y découvrir ces étranges sculptures, ces statues monumentales. J’en avais escaladé une, juste comme ça, pour voir. C’est alors que... Je ne me rappelle plus... Tout se brouille, je sens que... Oui, elle m’avait parlé. Cette femme, magnifique. Elle était grande, si fine. Je la distinguais à peine, nimbée de lumière, mais je me rappelle encore la sensualité de ses cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules. Elle m’avait tendu la main, m’invitant à la suivre. Elle était si... Non, c’était lui. C’était le dragon, qui me parlait, qui brouillait mon esprit et emmêlait mes sens... Et il s’était envolé, m’obligeant à m’agripper pour ne pas tomber. Et j’en étais là.
Je ne sais plus où je voulais en venir... Ah oui, cette nuit-là donc. A vrai dire, je ne me rappelle plus de cette nuit-là. Je n’ai que des bribes de souvenirs, comme des grains de sable qui s’écoulent entre mes doigts sans que je puisse les retenir. Tout ce que je sais, c’est que je me suis éveillé le lendemain à 10 000 lieues de là, échoué sur un rivage désert.
— Tu racontes n’importe quoi, papy ! Ca existe pas les dragons !
— Ah oui ? Approche donc. Regarde mes yeux, regarde-les bien...
A lire : Les Aventuriers de la Mer et l'Assassin Royal, deux sagas de Robin Hobb (heroïc-fantasy)
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