Elle avait sur la peau un parfum
d'océan. Un goût salé, comme une caresse de soleil, sur sa peau
restée pâle.
Je voulais l'embrasser, je voulais la boire, je voulais la goûter.
J'avais peur que sa peau de sel finisse par s'évaporer, sous les humeurs humides de mes baisers, et que l'amer remplace l'amour.
Finalement, c'est elle qui s'est enfuie, au bout de 5 ans, et j'ai eu l'impression de rendre à la mer tous ses flots de sel, évacués par mes qui ont tant coulé.
Pendant longtemps, je n'ai plus eu le goût de rien, ma vie était fade et terne, sans goût, sans piquant, sans amour.
Je voulais l'embrasser, je voulais la boire, je voulais la goûter.
J'avais peur que sa peau de sel finisse par s'évaporer, sous les humeurs humides de mes baisers, et que l'amer remplace l'amour.
Finalement, c'est elle qui s'est enfuie, au bout de 5 ans, et j'ai eu l'impression de rendre à la mer tous ses flots de sel, évacués par mes qui ont tant coulé.
Pendant longtemps, je n'ai plus eu le goût de rien, ma vie était fade et terne, sans goût, sans piquant, sans amour.
Puis j'ai rencontré Abricot. Je
l'appelle Abricot, parce qu'elle était douce et soyeuse, et qu'elle
sentait comme la confiture de ma grand-mère. Il faut voir à quoi ça
tient, parfois, la passion : à l'odeur d'une confiture de
grand-mère. Je n'ai jamais osé lui précisé, d'où venait ce
surnom que je lui avais donné. Il y avait comme un parfum
d'interdit, comme une forme d'indécence, à aimer quelqu'un comme on
chérit un souvenir. Peut-être aurais-je dû l'appeler Madeleine, en
hommage à Proust.
Mais la confiture, ça a beau être doux et sucré, on s'en lasse. Je voulais grandir, je voulais aimer plus fort, je voulais des parfums de fleur, quelque chose d'enivrant, que l'on peut boire jusqu'à la lie.
Alors j'ai erré, de rose piquante en belle des champs, je me suis saoûlé de ces parfums entêtants, j'ai voulu recomposer dans mon cœur tout un bouquet, un éventail de femmes en fleur, qui a fini par fâner.
Maintenant je ne sais plus à quel sens me vouer. Peut-être finalement, ne savais-je pas aimer ? J'étais un collectionneur de saveurs, de parfums, de femmes-objets. J'ai poursuivi un but vain, insensé.
À l'automne de mes jours, tout m'échappe, se trouble, s'évapore, se ternit. Je n'ai plus goût à rien, ni même à la vie. D'un homme à femmes, je suis devenu un homme affadi.
Mais la confiture, ça a beau être doux et sucré, on s'en lasse. Je voulais grandir, je voulais aimer plus fort, je voulais des parfums de fleur, quelque chose d'enivrant, que l'on peut boire jusqu'à la lie.
Alors j'ai erré, de rose piquante en belle des champs, je me suis saoûlé de ces parfums entêtants, j'ai voulu recomposer dans mon cœur tout un bouquet, un éventail de femmes en fleur, qui a fini par fâner.
Maintenant je ne sais plus à quel sens me vouer. Peut-être finalement, ne savais-je pas aimer ? J'étais un collectionneur de saveurs, de parfums, de femmes-objets. J'ai poursuivi un but vain, insensé.
À l'automne de mes jours, tout m'échappe, se trouble, s'évapore, se ternit. Je n'ai plus goût à rien, ni même à la vie. D'un homme à femmes, je suis devenu un homme affadi.
Word War, késako ? Défi entre plusieurs NaNoteurs (ou NaNoteuses) qui consiste à écrire le plus possible pendant un temps imparti (ici, 15 minutes). Voir : NaNoWriMo
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